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| Avec des si, elle scierait |


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[27 août :]

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[Ensemble, c'est tout]

[Ahem. Pleins de trucs.]


Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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A reculons:
Août 2005 : 8 articles
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Avril 2005 : 12 articles
Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Pénurie de titres.

Avec les beaux titres, toujours, à tous.

Avec leurs bacs, leurs fierté, leurs sourires à bouts de mots, leur tristesse qui perle, leurs fins de toussa.
C'est étrange. En même temps, si loin, si autre part. Et puis plonger là-dedans, sans raison, les mots des autres.

Et puis ça ne ressemble à rien, en fait. Des tagada, des tralalas, aléas d'la vie.  Journées rythmées par le travail, toujours, toujours les entendre jacasser. Le cerveau fatigué, à nouveau ce foutu mépris des gens. Et puis en même temps de la compassion. Elles vivent et voilà. Des tensions pour rien, des commérages pour tout, elles radotent et ne cessent jamais. Ces femmes d'âges différents, 40, 50 ans. Leur petite vie bien tranquille, les maris à nourrir, les enfants qui vont revenir, les petits-enfants à voir grandir, la vie à entretenir. Et paf, la phrase qui revient 'Les humains me fascinent et me dégoûtent' . C'est tellement ça. Extrêmes. Toujours. Et puis ne rien dire, se terrer dans le silence, les sourires. 'Elle est timide'. Pfff. Y'a de ça. Mais pas envie de me rabaisser à ça, surtout. Tellement vide. Non. J'fais pas l'associale. Je sourie, j'acquiesce, je les laisse vider leur lot de problèmes, leurs préoccupations ménagères, leurs soucis de familles, toussa. J'écoute, je laisse flotter à la surface, ça me glisse doucement dessus. Coquille. Coquille de jeune fille souriante, serviable, accomodante, bien sous tous rapports. Ahem. C'est simple. Oui c'est facile de se taire. Et merde. Pourquoi faudrait toujours vouloir changer les gens. Elles ont p'têtre pas envie d'avoir de réflexion plus poussées que celles concernant leur vie matérielle. Et paf. Tant pis pour elles. Soyez donc futiles. Le monde n'vaut pas le coup d'aller plus loin. Et je m'emmêle. Je n'sais jamais où je veux en venir.

Donc passons.

Je lis. Beaucoup. Enfin, proportionnellement au reste de l'année. Je compense. Dans le bain le soir, dans mon lit la nuit. Je suis fatiguée alors. Je dors de 11h00 à midi. Je compense. Après la matinée de nettoyages. Puis je mange, je parle beaucoup à midi. Je compense. Je vide tout mon mépris à mes parents et je suis p'têtre pas mieux qu'elles au fond. Ca compense. Je travaille de nouveau. Je rêvasse, voyage de pensées en pensées. C'est plaisant. Je mange. Je grignote beaucoup. Trop. Je culpabilise. Je mange toujours. Je téléphone. Le soir je vois parfois des gens. L'autre jour on m'a posé un lapin. Poireauté plus d'une heure. Râge. Fureur. Les larmes qui vont monter aux yeux. Vite vite les éloigner. Etre forte. Ne plus avoir de failles.
Y'a un festival de jazz, juste en bas de chez moi, alors j'y traîne, de temps en temps.
Je croise beaucoup de gens, je m'imagine pleins de trucs. Fous. Insensés. Le temps des petits films absurdes est revenu.
J'ai fait un drôle de rêve cette nuit aussi. Comme dans un film. Tout en couleurs. Paraît qu'on rêve en noir et blanc. Mais cette fois, je suis sûre que non. Et y'avait un type étrange qui faisait voler des enfants en parachutes bizarres. Accrochés les uns aux autres. Et l'un crevait. Et ça m'a foutu le cafard au réveil. Mais y'avait aussi l'autre rêve. Doux. Après avoir vu les autres, jeudi soir. J'ai repensé à lui, beaucoup trop. J'ai retrouvé mes illusions d'antan. Le règne des 'Si' a repris. C'est mauvais signe. Mais ça me fait avancer. Sourire tout grand, les yeux dans le vague. Et donc, le rêve. C'était doux, terriblement plaisant. Et puis que dire d'autre. J'écris bizarre, j'ai l'impression d'être vidée d'émotions, c'est étrange. Enfin non. Pas vraiment. Hum c'est de la vraie écriture automatique, surtout. J'aime les phrases. Coupées.  Comme ça. Et j'ai drôlement aimé Zazie, dans son métro, même si pas vraiment. (dans son métro.) Ca m'donne envie de parler tout comme elle. Et puis les personnages sont chouettes. Bon c'est primordial, en fait. Sans ça, ça serait un peu trop soporifique. Soporifique. Tiens donc. A quand le 11 juillet? Oui, oui. Ca me hante. Je finirai par l'avouer. Que c'est toujours là. Au fond. 11 juillet. La Georgia est une police sans pareil. Ca rend tout de suite beau, je trouve. 
Je ne sais pas s'il faudrait parler au passé, au futur. Maintenant. Maintenant c'est l'heure de preque rien. Douce quiétude. Détachée. L'esprit est un peu envolé. J'ai trop dormi. Comparé à d'habitude. Ca compense. Je ne crie même plus, enfin presque plus. Je grogne et j'exécute. Pauvres parents. Ils doivent culpabiliser. Se reprocher leurs manières de m'éduquer. Pour que je sois une pareille chieuse. C'est pas d'leur faute. Enfin pour d'autres choses, oui. Mais ça, je ne sais pas. Je subis. Même si ça va mieux. Il faudrait mettre le texte en italique, car ce sont vraiment mes pensées en bloc. Au fur et à mesure. Au fur et à mesure. Ca sonne plutôt bien. J'entends tous les mots dans ma tête, ça f'sait un bout de temps que ça n'était plus arrivé. Durant un bon bout d'temps, avant, je cherchais les mots, je les attendais, je les trouvais pas tout de suite. C'était pénible, presque. Là ça coule. Alors les italiques, ça serait bien à l'image de. Mais je ne supporte pas les italiques. C'est quelque chose d'hideux. De hideux. Je sais pas. Bref, c'est sans comparaison. Ca enlèverait toute grâce à ces caractères. Alors voilà. Comme dans les Retrouvailles, 'me semble. Oh et puis merde, je cesse ici le calvaire. J'aurai honte après. Ca n'ressemble à rien. Fatras de mots. N'empêche, j'écrivais l'autre jour, un soir plutôt. J'étais à moitié asssie couchée dans mon lit, comme chaque fois que je me mets à écrire le soir. Et puis j'ai écrit que le jour où j'écrirais 'vraiment'. Genre un kekchose qui ressemble à kekchose. Ca serait (du) vomi. Je gerberais les mots. Tous. Sans exceptions. Sans censure, sans scrupules. Sans rien. Vider tout ce qui germe là. au fond. Et puis ça donnera sûrment un truc indigeste. En vrac. Comme aujourd'hui. là. Maintenant. On verra. Faudra voir si ça vient une fois, surtout.

N'empêche. Ca sent le propre. Quand on lâche tout d'un coup.

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 15:31 dans son "Brikabrak".

Bouches décousues!

  Dezk
Dezk
11-07-05
à 00:31

Tiens, toi aussi, tu es en panne de titre. Ils m'agacent, ces titres, à devoir toujours résumer, introduire, je ne sais pas, ce que l'on vient d'écrire. C'est bête, les titres. Commercial.
Hé.

  emberlificoteuse
emberlificoteuse
11-07-05
à 20:01

Laissons au vide toute sa grandeur, hein.

C'est tout aussi important que le reste. Le vide, le plein. Les bons, les méchants. Tout ça c'est pareil, des conneries de l'homme. Mais on en a besoin.