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| Avec des si, elle scierait |


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Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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Le dos en bouilli, l'sourire réjoui.

Oui je fais dans les titres minables.

Non un sourire n'est pas toujours réjoui. J'souris triste ou perplexe souvent.

Et puis. D'abord. Envie folle de Paris. J'ai pas prévu d'y aller dans un futur proche, pourtant c'est comme une certitude que j'y serai dans peu de temps. 'Fin c'est sûr que lire cinq ou six bouquins à la suite qui se déroulent à Paris, ça ne peut qu'exacerber cette envie.

Envie de cette dernière semaine en août. Envie de la voir près de moi.

J'ai commencé  à écrire un texte à la sauce Pennac.  Oui, de m'faire du bourrage de crâne avec sa série Malaussène, ça porte ses fruits (Aux fruits de la passion :). Appétit vorace... j'ai passé des heures d'affilée en leur compagnie. Et que je l'aime, cette charmante tribu!

Sinon là je me régale avec le cd de Franz Ferdinand. Comment qu'je suis hystérique à l'idée de les voir jeudi! Et y'a pas qu'eux, haha! [Franz Ferdinand, Starsailor, Luke, Deportivo, Nosfell, La Phaze, pleins de trucs (reggae, dub) que je connais pas et Babylon Circus!) Trop d'bonheur!

Je sais enfin d'où viennent les genses :)

J'ai donc le dos en bouilli à force de journées passer à nettoyer, le reste du temps je végète dans mon lit, en dormant ou lisant. Un petit peu devant l'écran aussi.
Et là, sourire réjoui car on va de nouveau à ce festival ce soir, festival de jazz qui se clôture ce week-end et je me réjouis de les voir.

Mardi c'était bien bien. Surtout vers la fin. Enfin non, tout du long. Ca me fait plaisir de pouvoir les voir plus, pendant ces vacances. Les autres sont partis... Alors on se voit, à trois, quatre, on est tous heureux, plus ou moins, ça sent l'bonheur et voilà.
Donc mardi, on avait notre rendez-vous, à 18h30. Puis la pizza délicieuse, les taquineries, les rires, les sujets graves qui côtoient les futiles, les sept merveilles du monde, les sept nains, les sept péchés capitaux, à nous attribuer ça à nous, parler de la mort, des problèmes de société, toussa toussa. Mais surtout ce sourire qui ne s'ôte pas, à chaque regard.
 Puis sur la terrasse de ce café que j'aime tant. Suite d'avant, juste les grands verres de sirop qui ont remplacé les pizzas. Amie de P. qui arrive. Partie de baby-foot, larvage dans les fauteuils, rires gênés.
Puis on remonte en ville. Toujours ce fameux festival qui rend la ville vivante comme jamais.  Apercevoir C. un peu déçue, même pas l'occasion de lui dire bonjour. On marche, M. est partie, on va vers l'autre cantine, on se pose, on parle, pour changer. Bientôt tous les sujets seront épuisés...
Puis on retourne en sens inverse. Je glisse quelques mots à D., ça me fait du bien, je me sens vidée d'un poids. Puis, coup de folie, les bonbons de l'arnaque qu'on demande à P. qui ne sait pas nous résister. Puis je sais plus trop. Ah oui, là ça devient vraiment chouette. Je vois C., qui n'a pas l'air très préoccupée par les conversations de ses voisins, ni une ni deux, si heureuse de la voir, je cours lui dire bonjour, grand sourire, elle rayonne toujours autant, à moitié en train de la serrer dans mes bras, à moitié en train de m'excuser pour l'autre soir, j'avais à peine pu lui dire deux mots, elle rit, ça me fait plaisir, elle réchauffe le coeur comme pas deux, elle est magique. Une vraie fée, vraie de vraie. Toute pareille à émerveiller les gens. Toussa. Je lui parle de Tiersen en novembre, grand sourire, 'ne savait pas, on se projette ça, on parle de tout, de rien, en vitesse, à peine le temps de parler que déjà elle s'en va,  mais juste avant, elle salue quelqu'un, me dit que c'est B. Je lui demande lequel, je me retourne, 'Ah, l'autre'. Et puis paf, je me tourne un peu et vois mon marin et je m'écris 'Hé! Y'a le vrai B.' Toujours aussi stupide, je suis. Je sais. (Et à retranscrire aisni des dialogues débiles, comme si quelqu'un en avait quelque chose à foutre, futile je suis, futile je mourrai.) Et donc me voici toute illuminée de plaisir, sourire plaqué sur la face, 'éclate de rire pour un rien, le regarde un peu trop, on parle, C. s'en va donc, D. ne tarde pas. Et me voilà à échaffauder des scénarios débiles avec mon marin, tout ceci dans le but de faire peur à P. On rigole. Je sens son regard qui ne reste pas à la surface. C'est fou, il a vraiment un regard intense. J'avais déjà ressenti ça, l'été passé. Accroché à son regard, avant qu'il ne parte. Et je m'enhardis... (putain pourquoi je choisi des verbes aussi compliqués aussi) je reste planqué dans ses yeux, je dévore (hum, non je fais pas dans la dentelle, pardon) chaque trait de son visage, ses joues mal rasées, les cheveux en brousaille, je m'accroche à ses yeux, un peu bleu verts, je me sens bien, juste là.
Et me voilà à faire dans le ridicule.
Ca a duré sûrement bien moins de temps que je ne laisse paraître, ça a du être bien peu pour lui, P. n'a rien dû remarquer, je me fais des films de rien. Mais n'empêche que. Rarement j'ai vu quelqu'un qui me regardait autant droit dans les yeux, quasi tout le temps. Et ça me mettait des confettis dans les pensées.
Je ne sais plus trop ce qu'on se disait, il était heureux de voir que P. retrouvait un peu goût en la vie en tout cas. Et ça me flatte que ça soit avec nous qu'il le fasse. 'Elles me sortent comme une personne âgée'.
Et puis voilà, bientôt minuit, demain je travaille, j'y vais. Et ça fait mielleux mais... sentir ses joues mal rasées, en lui faisant une bise (que je n'aime pas cette expression, faire la bise. Beurk) ça m'a donné des papillons dans l'ventre. Et la phrase de S. qui tournait en boucle (Je te vois avec quelqu'un comme B.) Et commencer à douter. Les doutes débiles et utopiques.  Est-ce que je l'ai vraiment vu avec cette fille? Mon marin. [Arf. Je suis pathétique. Mais j'ai décidé de ne pas censurer, ici. Enfin, j'essaie de censurer le moins possible,  m'est avis que c'est inévitable. Mais bon] Passer le chemin du retour à rêvasser doucement.

C'est la vie, pas le paradis. Si seulement j'y voyais un peu plus clair. M'accrocher à un regard. Comme la dernière des naïves. Bien pitoyable je suis. Enfin bon.

Ah, j'ai vu 'A la folie, pas du tout'. Avec Audrey Tautou. Ca avait l'air vraiment mauvais. Le film superficiel, complètement vide et tout. Et on se laisse bien surprendre. 'L'est vraiment bien foutu. Un bon film, à voir.

J'ai envie de revoir tous ces genses partis.

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 18:45 dans son "Brikabrak".