| Avec des si, elle scierait |

Regarder ça hier, tous ensemble, une pizza entre deux. Putain qu'est-ce que c'est beau. Quelle émotion. J'en suis encore toute bouleversée. C. aussi, on en a reparlé toute la journée.

Nos meilleures années.

Saga familiale qui s'étend sur quarante ans, trois générations, Italie,  éléments historiques, brigades rouges, inondations de Florence, deux frères, Mattéo et Nicola, Mattéo en qui je me retrouve tant et qui est... arf, et puis Giorgia et tout les évènements enchevêtrées qui vont suivre, durant six heures de délice, film en deux partie, à voir en italien, il faut, c'est si beau et arf, c'est Sublime, ce sont des personnages comme ceux de Gavalda, vrais, si vrais...Et si attachants. Je vole les mots d'un autre 'C'est plein de vie, ça déborde de vie, c'est la vie. On les aime et puis ça fait aimer la vie, craindre ses cassures inévitables et insupportables. Ces sourires, ces pleurs, on les connait, il nous sont familier, on les a tous vécu, c'est nous.'

C'est exactement ça, ça déborde de vie, de toutes ces incertitudes, de ces regrets, de cette violence, de cet amour, de ces sourires, de ces implosions que nous connaissons si biens... C'est Beau. C'est la temps qui passe et je m'empêtre à nouveau dans la nostalgie, mais tant pis, car j'ai vibré durant six heures et qu'ils ne me quitteront plus, eux, tous, Mattéo, Giorgia, Sara, le père si drôle, même Nicola, même s'il est trop parfait et manque de vrai, je ne les oubliera pas, les autres aussi, eux, tous. Mais surtout Mattéo, qui... je ne sais pas. Il m'a touché.

Et puis, c'était étrange, se retrouver là ensembe, inconnus et connus, des connaissances des uns et des autres. Etrange, mais agréable.

Arf, il m'a marqué. Et il est si juste, si beau.