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| Avec des si, elle scierait |


Je m'entête dans
[Nosfell]

[27 août :]

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[American Beauty]

[Ensemble, c'est tout]

[Ahem. Pleins de trucs.]


Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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A reculons:
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 10 articles
Juin 2005 : 20 articles
Mai 2005 : 14 articles
Avril 2005 : 12 articles
Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Wouaw! :D

Ahhh... C'est en rentrant de soirées pareilles que je me dis que j'ai des gens géniaux autour de moi :) C'était wouaw! :D Trop bien! Aucune goutte d'alcool mais plus que folles nous étions... ;)

Bon on reprend. Hier, les voir revenir, pour voir 'Rrrrrrhhh' dans un état de fatigue intense avec nos deux trois heures respectives par nuit Oo.

On s'eclaffe et finalement, on n'a même plus la force, les yeux qui se referment d'eux-mêmes, on achève sur de beaux sourires et des au revoirs endormis. Ce matin, dormir tard, tard, tard...

Mes parents qui s'en vont. Quelques jours de vacances. Pour eux. Pour nous. Tant mieux.

Puis à midi, discutailler avec ma soeurette, mon frangin, Babou autour de nos pizzas. J'vais sûrement faire ce foutu collège pour quand même avoir mon bac. Et puis c'est différent. Si j'y vais de ma propre initiative, ça sera pas pareil. J'aurai envie. Je me sentirai pas obligée.

Et puis, tombée par hasard sur cette émission. Je vois mon Rimbaud, celui d'Orsay, celui de mes seize ans. Wouaw :D et puis, lui, qui parle. Lui qui parle des mots, les yeux remplis d'étincelles. Il a fait le même voyage que Rimbaud, plongé dans son intégral, perdu dans ses voyages, au jour le jour. Wouaw. J'aimerais tant. Faire de même. Ca me plaît.

Puis revoir toute mon année dernière de maths en deux-trois heures, tout boucler, soulagée. Tout plus ou moins clair, on est fortes, tout de même! :D

Traverser la ville à vélo, profiter de ce soleil, de cette chaleur si agréable, les gens, souriants, le vent léger, c'est du rêve éveillé, ces jours.

Ranger le bordel de ce week-end, se goinffrer de biscuits, partir vers chez P. (Humpf, je devrais me décider à trouver des 'noms de code' comme Feu, de manière à ce que vous y voyez clair, plutôt qu'avec mes initiales ridicules... Oo) Donc chez le cyclope. (Nom ridicule lié à un vieux souvenir) On part le sourire aux lèvres et c'est tout le mécanisme qui se déclenche, on part dans nos délires sans fin, je fais mes sourires d'ogresse aux monsieurs aux regards trop insistants qui se retrouvent bouche bée devant l'horreur que j'incarne ;) et puis, tout le chemin à chantonner classiques revisités (C'est pas moi qui prend l'vélo, c'est l'vélo qui me prend, moi l'vélo il m'a pris, je m'souviens lundi ^^) ou d'autres improvisations ridicules... Je m'égosille la voix en bêtises et jeux de mots toujours aussi pathétiques. C'est le soleil qui me fait revivre, je ne peux plus m'arrêter, euphorie, hystérie, sourires continus. Puis on arrive chez mon cyclope, sa chambre. Tapissé de souvenirs, de photos, de lettres, de cartes, d'objets, de peintures, de dessins, c'est toute une vie, comme il dit. Revoir toute surprise des lettres que je lui avais écrites il y a deux trois ans, pfiou, ça me paraît si loin et si près en même temps. On trinque, à ce week-end merveilleux, à nous, à tout. Puis on monte manger le bon repas vietnamien qu'elle nous a préparée.C'est très bon, même si je n'ai plus faim après tout ce que j'ai grignoté... Oo On passe des discussions posées sur nous, l'avenir, ce camp, tout à mes prestations de comique, lorsque je me reconvertie en Maxime (c'est le nom qu'ils m'ont donné à cause de ce week-end, la perruque comme les cheveux de Maxime et puis c'est le nom pour chaque fois que je pars dans mes délires d'individu aux troubles de la personnalité multiple ou le contraire, 'fin je sais plus) je ne censure plus rien, je ne contrôle plus rien, je me surprends moi-même, complètement décontractée, ma conscience n'a plus d'emprise sur moi, je me laisse aller... et c'est ça le bonheur. Souper en éclats de rires, donc, ponctué de discussions toujours aussi intéressantes.

On part, dans la rue, notre cuistot [elle était là ce week-end, une amie du cyclope, que je ne connaissais pas avant... très simple et gentille même si plutôt discrète, rit facilement, donne envie de discuter et passer du temps avec, même si ne la connais que très peu] s'en va, ainsi que la binocle. (Pour rester dans le domaine oculaire ^^) [chef avec le cyclope, très bonne complicité avec elle, pas d'une personnalité déconcertante mais une chouette demoiselle, je me suis bien amusée, je l'ai vu sous un autre jour, la découvrant plus divertissante, vivante que d'habitude... beaucoup de plaisir avec :)] dans la rue, on commence à rire à cause de ce moine en robe noire, au secours, un mange-mort.... on part à la course. Je pose ma bécane, appelée aussi Hermès ou plus communément mon vélo. On se pose surexcitées à une table, j'adresse mon sourire de psychopathe à qui veut bien le voir, on ne s'arrête plus de rire, on est bien, là, ensemble. Il y a donc le cyclope [Arf... si dur de le décrire, rencontrer il y a trois ans, de sept ans plus âgé mais on s'en fiche, de nombreux souvenirs avec lui, surtout des discussions s'éternisant durant de nombreuses heures... il est passionnant, il est artiste, il est rêveur, il fait partie ces rares personnes qui espèrent encore pouvoir changer le monde, ou contribuer à son changement, plutôt. On passe notre temps à se découvrir de nouvelles facettes, c'est vraiment un ami qui compte beaucoup pour moi.] Qui d'ailleurs découvre une autre face de ma personnalité, il ne m'avait rarement vue aussi déchaînée que ces jours. Habitué plutôt à de longues discussions passionnées, passionnantes... Il y aussi Mimosa. [Elle... elle a pas mal de soucis en ce moment, on la voit de plus en plus souvent d'humeur changeante, très sensible, fragile, instable. Elle qui a toujours été, depuis des années, la fille éclatante de vie, si sociable, amicale, souriante, hilare... Et puis, ces derniers mois, des problèmes dans sa famille, alors elle essaie de le camoufler... Y'a des hauts et des bas, elle reste la même, mais parfois on la sent toute mélancolique, si susceptible.. sans qu'on sache trop comment être avec.] Et puis, Ghislaine [une des personnes dont je me sens la plus proche depuis de nombreux mois. Ghislaine ou, autrement dit, mon Ange. Elle est un peu retrait ces temps, silencieuse, discrète, un sourire absent... Je ne sais pas trop pourquoi. Mais je l'aime, elle et ses phrases presque toujours hors-sujet, avec nos longues conversations téléphoniques, les mots qui ne s'arrêtent plus, les vieux souvenirs de camionneur de cet été, tous ces souvenirs, ces 'trip' :) Une amie en or...Et surtout, la seule de la 'vraie vie' qui connaît ici... (Ca veut dire beaucoup)] Et pour terminer, il y avait York. [Qui est en fait une demoiselle... même si le surnom pourrait porter à confusion ^^ Elle est directe, franche, logique, rationnelle, elle ne s'encombre pas de superflus, tout nous éloigne à première vue, mais on s'entend plus que bien! Chaque jours nous gagnons en complicité, elle est géniale, elle semble 'impersonnelle' si j'ose dire, elle paraît ne rien éprouver, elle semble quelconque, mais elle cache des choses merveilleuses, derrière cette façade de coeur de pierre.]

Et oui, ce soir, ce fut merveilleux, j'ose le dire, même si je sais que ça ne durera pas éternellement, mais là ce sont encore des instants d'éternité. Ca rattrappe bien toutes les périodes grisâtres de mon enfance, où j'étais mal dans ma peau et sans aucune confiance en moi. Là je me sens si à l'aise, si bien, si légère... Tout va pour le mieux. J'aligne plaisir sur réussite sur beaux projets sur éclats de rire. Le cyclope est parti un grand sourire sincère sur le visage... Je n'arrive plus à le revoir l'hiver dernier, complètement déprimé, n'ayant plus goût en rien, ressassant ses malheurs, s'enfermant dedans, se morfondant sur tout... Il a tant changé. Il semble épanoui et satisfait. Ca fait plaisir. Nous, on est parties heureuses, vraiment, cette fois c'était que du plaisir, sans aucune fausse note.

[Et merde, y'a que moi pour écrire des articles à une heure du mat' alors qu'à 8h00 j'ai un examen, qui a de fortes chances d'être foireux, mais au fond, je m'en fiche, je ne vais sûrement même pas faire ce dossier...Humpf.]

Soupir de plaisir.

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 00:43 dans son "Brikabrak".