| Avec des si, elle scierait |

Mon titre. Je sais que j'ai lu un livre qui commence dans le même genre, mais c'est le néant total.

La semaine qui s'écoule tranquillement.

Un peu d'marée noire. >< M'enfin. J'sais plus trop où j'en suis avec moi-même. J'aime pas la manière dont mon caractère évolue. C'est à tendance grosse bêbête qui écrase les petites, tellement elle gagne en confaince et qui veut bien l'afficher à tous. Je m'exècre dans ces cas-là.  Je suis plutôt directe, je me dissimule derrière ça lors de mes zieutages intérieurs. (Plus platement dit, des examens de conscience, de l'introspection... :) C'est pas une raison pour que j'étouffe les autres. Je tends à ressembler aux personnes que je méprisais, qui me mettaient mal à l'aise, qui m'intimidaient, qui me paraissaient manquer d'humanité. Je ne veux surtout pas devenir ça. Surtout pas. Je me laisse mener par mon petit besoin ridicule de dominer. Arf. Arrangeons ça avant que la trajectoire soit trop ancrée en moi.

Mardi soir, chez Henriette. [Arf... j'suis pathétique avec mes surnoms débiles ^^ Je me ris de moi :) ]  [Henriette, une amie de longue date, même si j'ai tendance à hésiter sur le terme d'amie. Henriette c'est la naïveté, l'innocence attrendissante ou agaçante, c'est selon, la malice, l'émerveillement, qui part dans la niaiserie et est parfois très agaçant. C'est aussi, mis à part son côté d'petite fille sage une maturité étonnante, de l'arrogance et puis, un certain vide. Un vide car j'ai passé deux ans en classe avec elle et que nous n'étions pas plus loins dans notre relation qu'au premier jour. Car soit elle dissimule tout, soit elle est vraiment vide, sans intérêt en quelque sorte... Oh bien sûr, il y avait de la "camaraderie", des fous rires, de la complicité, tout ça, mais absolument rien de profond, ou alors, quand ça frôlait le profond, chacune plus orgueilleuse l'une que l'autre, nous étions incapables de parler ensemble. Bref, bizarre contact avec elle. Elle m'estime peu je pense. Elle est tellement exigeante face aux autres que... je suis loin de la satisfaire pour ce que j'ai pu comprendre.] Il y avait Mimosa, York, Lyne. [La première amie que j'ai eu... Ca a commencé à 8 ans et nous voilà toujours à traîner ensemble. Bon, si ça ne tenait qu'à nous deux, p'têtre qu'on se s'rait perdues de vue, hein. Mais on s'voit toujours avec "les autres" (Mimosa, Ghislaine, York, Henriette, elle, Cécile et parfois Le Cyclope, on s'voit régulièrement et on est plus ou moins proches les unes les autres, même si va de loin pas très bien, notre amitié tient la route depuis environ 4, certaines plus, d'autres moins.) alors ça nourrit notre relation, on s'entend en surface, mais dans le fond, ça fait longtemps que ça a été brisé entre nous. On aime à se remémorer le passé, notre beau passé. Mais maintenant ça s'effrite. Et puis, elle va mal, ma Lyne. Toute cabossée par la vie, elle s'camoufle derrière des airs insensibles, elle agresse pour mieux cacher tout ce qui la bouffe. Ca me rend triste, tout ça, mais ça fait belle lurette que je n'ose plus espérer que notre amitié renaisse. Enfin bon, merde. ] Et Cécile (Bah oui, ça fait un paquet de gens d'un coup, mais ils vont revenir souvent, après.) [Je la connais si mal que je n'arrive pas à en parler. Fait partie "des autres" alors on se côtoie, on rit ensemble, mais ça n'va pas plus loin. Bien dommage, mais bon.]

Attabler devant des crêpes, déjà des regards durs, des étincelles dans l'air, des mots de travers... j'en ai vraiment marre. A quoi bon continuer à se voir si tout se retrouve perdus entre éclats de rire et éclats de voix suintant de reproches.

Après avoir souper, en début de soirée, vautrées sur les matelas, frissonnant malgré le feu dans la chemine, on s'est abruties dans les trois Seigneur des Anneaux version longue à la suite... C'aurait pu être génial, un bon souvenir. Ce fut pénible, lourd, enfin, pour ma part. A 7h00, notre épopée de 11h00 s'acheva et à 8h30 on était déjà en train de déjeuner... Oo Heureusement que j'avais été me réfugier dans le canapé plus loin, pour grapiller quelques minutes de repos, prévoyant que la nuit prochaine serait aussi plutôt courte.

Plus envie d'écrire maintenant. Au revoir les gens.