| Avec des si, elle scierait |

J'pourrais écrire sur ce week-end toussa toussa. Mais je n'ai pas envie. Car ça gâcherait, car c'était de chouettes nouveaux gens à découvrir, des éclats de rire, quelques regards noirs et des éclats de voix avec E., des souvenirs et des sourires, du bonheur et de la décompression.

Et puis aujourd'hui, aussi. Je me suis perdue dans mes fous rires la journée durant. Ca faisait du bien.

Et puis, encore une fois, mon travail a porté ses fruits, je suis fière de moi, là. Sauf que les regrets commencent à s'infiltrer dans mes pensées et ça, c'est mauvais signe.

Je vis au gré des Beatles, de mes envies, de mes mots et de mes lectures, de mes engagements, de partitions à déchiffrer, d'activités à organiser, de textes à apprendre, de cadeaux à préparer, de chocolat à grignoter, de sourire à jeter aux inconnus, jeter ça fait cru mais offrir ça fait cucul, je vis au gré de mes envies, je me sens plutôt bien, je veux un namoureux, mais sinon, j'crois que je pourrais pas espérer mieux, tout s'enchaîne comme dans un rêve, j'explose parfois, je n'ai pas la moitié autant de temps que j'aimerais pour pouvoir faire tout ce que je veux, je cours, je m'essouffle de temps en temps, je fatigue, je rouille, je m'arrête, je repars, je fonce, je sautille, je traîne, je cours, je virevolte, j'aime ma vie.

"Pas que j'en ai pas envie, hein. C'est pas vraiment une question d'envie, souvent. Plutôt toutes les influences extérieures. Les petites bêbêtes noires qui tournent trop dans la tête et finissent par asphyxier les jolies pensées, ou alors les grandes lignes à hautes tensions qui assiègent le temps et qui rendent trop court chaque instant et on court en s'essoufflant et on se perd. Et puis, oui, y'a souvent des jours ou les citrouilles ne sont que des citrouilles, comme dit si bien Delerme.
Bien sûr, il y a tout ça.
Mais le pire c'est bien les marées noires. Les marées noires, elles recouvrent tous les beaux souvenirs, tous les morceaux de bonheur éparpillés çà et là, elles détruisent tous les rêves, elles recouvrent de suie, de saleté, de pourriture, de dégoût, tout ce qu'on aime, elles arrachent nos envies, elles déchirent de nostalgie. Ah, non, les marées noires, je les aime pas. Les marées noires, elles sont mauvaises. Elles font crier, mépriser les autres, elles ravagent. Et puis après, l'ouragan revient, une grose explosion, implosion, des fois des larmes, des fois justes des sourires tristes, des fois presque rien et puis, tout disparaît. Comme si dans notre coeur c'était la valse des monstres, les monstres qui s'en vont, vite vite vite...
Ils défilent, c'est tout gris, tout sale et puis, les couleurs reviennent, tout s'enchaîne, tintements de clochettes et feu d'artifices, sourires indélébiles et pensées orangées, le bonheur, l'euphorie, les clins d'yeux et les explosions d'plaisir :)"

*envie de courriers*
*fatiguée* *envie de biscuit*
*nostalgique de Paris l'10 février *_*
*envie de cet été*
*envie de faire des projets*
*envie d'étreintes*
*envie de la revoir*
*envie de le croiser*
*envie de comprendre ce que ça signifie*
*envie de concerts*
*en vie*