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Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Soupir

En fait, j'ai du mal à mettre des mots sur ce week-end. Voilà deux heures que je me promène de blog en blog et partout, ça sent la chaleur et l'été. Ca fait du bien.

Vendredi soir, c'était retrouvé Ghislaine et C. heu... La Mélomane. [ C. de cet hiver, de ce Nouvel-An si génial, C. qui est magique et qui m'émerveille.] Soirée qui s'écarquille de fous rires et de folie. Kaléïdoscope. Tout en même temps, les mots qui s'emmêlent, les exclamations, les comédies et les tons théâtraux, les classiques revisitées par nos magnifiques voix d'opéra, les éclats de rire, les regards magiques, la vie, la vie qui vibre dans tous nos regards, dans notre euphorie, dans nos folles tribulations conversationnelles...^^ C'est vraiment parti dans tous les sens, sautant d'une coque à l'âne, assises à cette terrasses, notre coca à la main, multipliant éclat de rire sur éclats de rire, ah je ne sai pas assez bien décrire. Tout ce jeu dans lequel on s'entraînait les uns les autres, des phrases lancées à l'improviste et les autres qui saisissent l'occasion au vol pour partir dans un délire sans fin, tout était propice au rire et aux improvisations. Mais ce n'était pas que du léger. Y'avait autre chose. Y'avait quelque chose de plus profond mais surtout un goût de bonheur d'être là, ensemble, c'est tout, qui perlait dans la voix de chacune. Et puis oui, ma Mélomane, c'est quelqu'un. Que je connais bien peu, mais d'un autre côté je m'en sens si proche. Son attitude, sa personnalité, tout en elle me semble si familier... C'est très étrange.

Samedi, Salon du Livre. Voyage en train, somnolence. Et puis journée décousue, des instants raccrochés les uns aux autres sans grande logique. Des bouts d'vie. La dictée pour le championnat d'orthographe, avec cette ambiance étrange. Solenelle dans un sens et puis ce côté atypique, 'me retrouvant à me demander ce que je fais là, ici, maitnenant, au milieu de tous ces gens. Sourire.

Et puis je croise ma Rainette par hasard (en classe avec il y a deux ans, y'a eu des hauts y'a eu des bas, y'a eu du beau et du moins beau, mais là, je crois qu'on peut à nouveau parler d'amitié... :) on s'grignote une crêpe ensemble. Du plaisir. Là, ensemble, au milieu de nos chers livres. On repart.

Je flânne un peu, puis je pars. 'Vais retrouver ma soeur dans la librairie où elle travaille. Encore une chose dont je devrais parler. Cette charmante librairie. Unique, magique. Un lieu hors du temps. Toute contente de ma visite imprévue, de la glace que j'apporte, on grignote avec sa patronne, straciatella et caramel, ah :D et puis ça sent le bonheur, encore, toujours, on repart en train, on bavarde, on s'sent bien les deux, je crois. Même si parfois nos rapports s'effritent, c'est drôlement chouette entre nous deux.

On rentre, je sors du train et quelques pas plus loin, j'aperçois, "les autres". Autrement dit Mimosa, Ghislaine, York, Henriette [une amie de longue date, même si j'ai tendance à hésiter sur le terme d'amie. Henriette c'est la naïveté, l'innocence attrendissante ou agaçante, c'est selon, la malice, l'émerveillement, qui part dans la niaiserie et est parfois très agaçant. C'est aussi, mis à part son côté d'petite fille sage une maturité étonnante, de l'arrogance et puis, un certain vide. Un vide car j'ai passé deux ans en classe avec elle et que nous n'étions pas plus loins dans notre relation qu'au premier jour. Car soit elle dissimule tout, soit elle est vraiment vide, sans intérêt en quelque sorte... Oh bien sûr, il y avait de la "camaraderie", des fous rires, de la complicité, tout ça, mais absolument rien de profond, ou alors, quand ça frôlait le profond, chacune plus orgueilleuse l'une que l'autre, nous étions incapables de parler ensemble. Bref, bizarre contact avec elle. Elle m'estime peu je pense. Elle est tellement exigeante face aux autres que... je suis loin de la satisfaire pour ce que j'ai pu comprendre.] et Lyne. [La première amie que j'ai eu... Ca a commencé à 8 ans et nous voilà toujours à traîner ensemble. Bon, si ça ne tenait qu'à nous deux, p'têtre qu'on se s'rait perdues de vue, hein. Mais on s'voit toujours avec "les autres" (Mimosa, Ghislaine, York, Henriette, elle, Cécile et parfois Le Cyclope, on s'voit régulièrement et on est plus ou moins proches les unes les autres, même si va de loin pas très bien, notre amitié tient la route depuis environ 4, certaines plus, d'autres moins.) alors ça nourrit notre relation, on s'entend en surface, mais dans le fond, ça fait longtemps que ça a été brisé entre nous. On aime à se remémorer le passé, notre beau passé. Mais maintenant ça s'effrite. Et puis, elle va mal, ma Lyne. Toute cabossée par la vie, elle s'camoufle derrière des airs insensibles, elle agresse pour mieux cacher tout ce qui la bouffe. Ca me rend triste, tout ça, mais ça fait belle lurette que je n'ose plus espérer que notre amitié renaisse. Enfin bon, merde. ] (Je sais jamais si je dois reprendre le petit "descriptif" des gens alors heu je fais comme ça et on va dire qu'avec le temps pour finirez par vous rappelez) Elles sont assises dans notre coin d'herbe, le coin de cet été, rempli de tant de souvenirs, notre place verte. J'arrive avec mon bouquet de tulipes à la main, -refourgué par ma soeur qui n'en voulait pas- et je me pose à leurs côtés. Je passe chez moi avant de les retrouver plus tard. J'me rafraîchis sous une douche, enfile des habits plus légers et m'en vais tong aux pieds :) Ah, quelle ambiance, ce soleil rend tout merveilleux j'ai l'impression, belle belle belle soirée entre ce bout de conversation avec Lyne, que je réapprivoise peu à peu et avec laquelle je reprends du plaisir et puis les autres, nous, ça sent le bonheur. [J'ai l'impression de me répéter, de tourner autour des mêmes mots, bonheur, sourire, rire, soleil mais ma foi, c'est vraiment autour de ça que tourna mon week-end.] Le soir, Mimosa et Ghislaine qui me raccompagnent, nos mots qui s'échappent dans la nuit, les lumières de la ville, nous, assises sur un banc, les mots qui s'envolent.  

Et puis aujourd'hui, 'fais la larve dans mon lit. Téléphone de Lyne, je me sens toute touchée. Violon, ordinateur, famille.

Puis après, je retrouve à nouveau les autres, au soleil, dehors, dans l'herbe, à rire et à s'amuser comme des folles avec notre bataille d'eau, que ça fait plaisir de tels dimanches soirs. Qui perdent leurs éternels goûts amers et tristes. Et puis on regarde "Quand la mer monte". Chouette mais léger, pas exceptionnel. Ca rajoute encore quelques sourires. Car c'était joli, tout de même. Même si on l'oubliera vite. On oubliera peut-être aussi tous ces beaux instants. Ca m'attriste. C'est pour ça que j'essaie de graver ça ici. J'ai tant peur d'oublier.

Ah, c'était vraiment bien. Même mieux que ça.

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 22:58 dans son "Brikabrak".