| Avec des si, elle scierait |

Pif paf poum. Enfin. Ca résonne gaiement dans ma tête depuis tout à l'heure, les vacances. Argh. Semaine en trop. Les nuits qui se rallongent, lettres à écrire, travail jusque tard. Et puis hier, tout va de travers. Le soir carrément péter les plombs. A passer minuit, toujours plonger dans ce travail, après mes huit heures de graphisme, je tenais plus, tout merdait, j'ai dû recommencer la moitié. Rentrer toute seule, dans la nuit, à vélo, dans le froid, les larmes qui attendent, pas loin. Ce matin, après cette nuit trop courte, le stress et la fatigue accumulées depuis quelques jours, l'esprit tourmenté, éclater doucement, sur le chemin, quelques larmes qui dégoulinent, les chasser d'un revers de manche, apercevoir P., contente de le voir. Ses sourirs, lui. Se forcer à sourire, détourner la tête, me cacher sous mes cheveux en désordre quand je l'entends me dire 'Tu es sûr que ça va? J'ai l'impression que... enfin on en parlera cette semaine'. Humpf :|. La journée qui se déroule, sans vraiment être là, consciente de ce qui arrive, à moitié dans mes actes, à moitié dans mon état colérique. Puis enfin terminer les cours, me sentir comme un zombie, déambuler dans la rue, le regard dans le vide, me traîner encore à mon cours d'violon, étrangement, m'entendre éclater de rire. Puis, m'isoler dans un livre, décompresser un peu.
Et puis se sentir si loin de tout, subir tout ce qui arrive, impression que c'est si loin Noël, alors que, demain déjà.

Humpf. :|