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Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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A reculons:
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 10 articles
Juin 2005 : 20 articles
Mai 2005 : 14 articles
Avril 2005 : 12 articles
Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Humpf.

Voilà plusieurs fois que je viens ici, tentée de raconter un peu, d'immortaliser tous ces instants dont sont faites mes journées, je commence, pose deux trois mots et puis je m'arrête. Je me demande ce que je veux raconter, au fond et puis j'efface tout.

Je passe mon temps à douter de tout et avant tout de moi-même.

Alors on va tenter de pas trop filtrer, d'ailleurs à cette heure tardive mon cerveau ne filtre plus tellement.

Je suis... encore heureuse de avant. Car avant on était au théâtre. Et que le théâtre est en vieille ville et que c'est un lieu tout à fait charmant. Et puis, y'a les gens, l'ambiance, les vieux cafés, les vieilles rues, les vieux gens posés sur leur banc, y'a les pavés par terre, les bâtisses usées, les enfants au soleil, les vieilles aux fenêtres, des odeurs dans l'air, la rivière et les vieux sentiers qui suivent son cours, les ponts ça et là... Les vieilles enseignes de bistrots, les bistrots si typés, avec les vieux habitués et puis une clientèle très hétéroclite, des gens si différents, des âges, des couleurs, des voix qui crient d'un bout à l'autre de la pièce, une guitare sortie et hop, on pousse la chansonnette, la vieille patronne derrière son comptoir, quelques ivrognes abattus sur une table, d'autres qui jouent au billard, deux amoureux qui refont le monde yeux dans les yeux, une mère qui néglige son gosse, parti à l'aventure des autres tables, de la fumée dans l'air et de l'ambiance.

Je pense que le jour où j'aurai vécu, déjà un peu, suffisamment même, j'aimerais avoir un café, créer une ambiance à part entière, y voir venir des gens, créer des liens, voir vivre, vivre avec eux, être au coeur de la vie, vraiment, ça m'plairait.

Et donc, le théâtre. Ce soir, on avait la dernière. C'était bien, ce n'étaient plus des gens peu sûr d'eux qui appréhendaient ensemble, c'était un ensemble de gens peu sûr d'eux qui appréhendaient. Et même, pas tant que ça. Après cette générale catastrophique de jeudi, on a bien remonté l'histoire hier soir, hier c'était vraiment le rêve, le public qui riait aux éclats, les scènes qui s'enchaînaient, très fluides, les fautes et les blancs qui se faisaient rares, chacun vraiment à fond dans son rôle. Et puis après le bouquet, après les coulisses et leur ambiance géniale, on a été boire un verre. Et ce moment étrange avec cette amie de M. Une femme d'une quarantaine d'années que j'avais déjà aperçu, avec un tel charisme, une telle chaleur, qui rayonne, vraiment. Et puis la voilà qui éclate en sanglot, alors qu'on boit bière ou coca. C'était fort étrange. Je ne savais pas comment réagir. Tellement rare de voir quelqu'un qui affiche ce qu'il ressent devant les autres. Ca m'a touché, je crois. C'était bizarre, vraiment.

Aujourd'hui c'était un peu moins bien, mais c'était bien tout de même. Et puis, on était triste et heureux, la dernière. Après j'avais le coeur en étincelle, lorsqu'autour de cette table, à presque minuit, on mangeait le délicieux repas préparés par de charmants autres membres du théâtre. Les verres de rouge, les sourires, le bonheur. Et puis avec J., moment d'euphorie, ne plus se contenir, tout lâcher, théâtrer sans fin autour des chapeaux remplis de sous, puis courir se ruer sur le porto que j'ai dû boire cul sec à chaque scène :D Tout renverser, la main tremblante de rire, poussant des cris d'hystériques... Et puis les autres qui sont venues, c'était chouette :)

Et aujourd'hui, c'était un bel après-midi, aussi. Et puis cette semaine fut moins horrible que prévu. Et je vais aller me coucher. Et le temps passe et je ne regrette même plus, car je vis chaque instant avec tant d'intensité, avec une telle fougue, un tel plaisir et une telle conscience de mon bonheur... C'est que du bonheur :D

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 01:06 dans son "Brikabrak".