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Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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A reculons:
Août 2005 : 8 articles
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Mai 2005 : 14 articles
Avril 2005 : 12 articles
Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Tudududu!

Journée décousue, entre farniente, promenade pour faire des photos, goûter avec pleins de gens dans la cuisine, un peu de violon, des truffes mangées avant l'heure, tant pis pour mon prof de violon :p

Hier, j'ai pas trop dit, 'me semble, mais c'était bien. Le petit concert, l'hystérie et les sourires, les glaces et les bricelets, les conversations qui partent dans tous les sens, revenir dans ma cour d'école primaire, retrouver les souvenirs, les sensations, courir partout, se poser un peu sur les balançoires, puis assises dans la petite maisonnette, côte à côte, parler un peu, se sentir bien, les trois, là, sans fausse note, rien. Sourire. Complicité.

Et puis avant, vers 21h00, une larme au coin de l'oeil, "Angie" à la radio et puis le coeur trop rempli d'émotion. Cette discussion avec mon papounet, me sentir si proche, respirant les mêmes rêves, malgré le fosse qui nous sépare par moments, je me sentais en tel accord avec lui, avec la vie, avec tout... Si sereine devant la vie, le futur. Alors en entendant ces si beaux accords, j'ai sentie ma gorge se nouer de bonheur calme. Non, pas d'euphorie, juste une émotion intense mais douce. Alors sentir un tel souffle en moi, une telle foi en moi, en nous, en la vie, en le destin, en les choses, en les hommes et leur bêtise, comme si je prenais conscience à nouveau de tout ce que ça représente. Malgré la médiocrité de l'humain, malgré la rouille de notre société qui se détruit, malgré toutes les marées du noires du monde, je me sentais confiante et heureuse. Une certitude, au fond de moi, que oui, quoi qu'il se passe, j'aurai ma part à faire, "mon grand oeuvre", qui sera grand ou non, à l'image de mes espérances actuelles ou non, je ferai tout ce que je peux pour contribuer à ce que le monde continue à tourner. Je vivrai pour ne rien regretter à ma mort. Je le dis depuis longtemps, mais ce soir, ça m'a vraiment traversée comme une énorme certitude, une sorte de paix intérieure, une sorte de résignation dans un sens, 'fin ce ne sera pas forcément comme j'aimerais maintenant, ça ne sera pas tout beau non plus, mais je le ferai et je serai entière envers moi-même, sûre de mes valeurs et je foncerai. Car je veux quitter ce monde en m'étant dépassée, à tout moment, toujours. Pour aller toujours plus haut, toujours plus loin, toujours mieux.

Je laisserai ma trace ou non, je ferai changer le monde ou non, on verra. Mais je vivrai, avec fougue, avec passion, avec ferveur.

Voilà, les années passent et je suis toujours autant naïve, idéaliste, je lance toujours mes beaux discours utopiques, mais je m'en fiche, j'y crois, je veux m'y accrocher, toujours.

Pas de grande phrase, juste deux mots, *vivre intensément*.

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 22:42 dans son "Brikabrak".