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Ecriveurs...

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire!
passionnee-par-les-reves : un pti coucou par ici... je découvre doucement...
emberlificoteuse : merci du passage :)
ghislaine : stop au nom de l'amour :D elle est bien bonne celle là! ^^
emberlificoteuse : Ebrahim o_O Arf tu me manques. Pis faut qu'on se voit, avec Elliotte, pis Just' aussi, pis je t'appelle demain pis je squatte pis j'ai le cafard, pis c'est triste.
emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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A reculons:
Août 2005 : 8 articles
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Mai 2005 : 14 articles
Avril 2005 : 12 articles
Mars 2005 : 14 articles
Février 2005 : 10 articles
Janvier 2005 : 15 articles
Décembre 2004 : 8 articles
Ca me monte à la tête.
Je sais qu'il ne reste qu'une semaine de boulot et une vide, de décor, de glande et fous rires en perspective, je sais que l'an prochain je suis loin et je devrais aller se faire foutre ce dernier projet.
Mais non, putain d'amour propre, cette foutue envie de terminer, bien, en beauté. Et c'est l'contraire, je croche, je m'écorche sur le sujet, j'insomnie là-desus jusqu'à 1-2h00 rien ne vient, ça me tend, ça me stresse, ça me fatigue.

Ce matin, discuter un peu avec K., quel prof, malgré sa mauvaise humeur ambiante de certains vendredis et son favoristime trop affiché à mon goût, il m'impressionne. Sentir si bien les choses.
Subtil. Le mot qui le résume.
Il me regarde sourit un peu, et dit tout haut tout ce fatras qui s'empêtre dans ma tête.
Je le regarde toute intimidée, je souris un peu et je me dis que des gens pareils, c'est rare.

Puis je suis partie chercher du matériel y'a eu la goutte d'eau en trop, je sentais que j'allais vaciller, un de ces jours. Partir dans la forêt, à moitié tremblante, à moitié furieuse. La gorge qui se noue, me sentir comme asphyxiée. Toujours plus emprisonnée et puis, un soupir et une larme qui coule. Et puis les sanglots qui m'assaillent, tout qui sort, toute cette saleté qui me bouffait. Je parle tout haut. Je me dis que je suis pathétique et pleure de plus belle.
Je n'aime pas pleurer. C'est libérateur, c'est une manière d'extérioriser quand ça ne va plus, ça me fait rebondir par après, mais je n'aime pas pleurer. J'y vois toujours de la faiblesse. Et ça m'agace. Je veux être au-dessus. De cette foutue fragilité, hyper-sensibilité.
Les larmes qui coulent, la voix toute cassée de sanglot, cette marée noire de soucis, de tension, de frustration, de doutes, d'angoisse, de vide qui m'assaille.
Chaque fois ce même soupçon de désespoir, je pensais m'être équilibrer, que je savais enfin gérer tout ça, j'espérais ne plus subir tout ce qui m'émotionne, toussa. Et puis non. Toujours aussi fragile.

Je me sentais misérable. Pathétique. Qui attire la pitié. Oui car bien que les larmes ne cessaient de couler, je me trouvais risible et pitoyable. Se laisser ainsi hâper par les évènements, envahir par les émotions, devenir une misérable rien du tout. Cette faille.
Cette foutue faille.

Oh et puis, après, c'est parti. Je me suis ressaisie, un soupir amer, les larmes séchées, on relève la tête, on retrouve son invulnérabilité.

Et puis la journée fut décousue, j'ai fait peu et beaucoup, l'esprit encore un peu torturé par tout ça, mais bien mieux qu'avant.


Ce soir, ce fut tout différent. Des éclats de rire, du bonheur, des bonnes crêpes, des impros musicales, des fous rires de dizaine de minutes, le dos et le ventre qui font mal, les larmes qui roulent sur les joues, ne plus pouvoir s'arrêter et se sentir soudain si bien... Et puis déjà l'excitation pour les projets d'avenir.

Avant, je suis allée dans ma cave chercher des trucs pour préparer demain. Demain, c'est ma journée. Mon pique-nique, mes paniers en osier, ma promenade, mon soleil, mon bonheur, ma fête.

Je suis tombée sur de vieilles photos, de nous, ensemble. Les quatre enfants. J'ai eu un gros pincement au coeur. Encore une fois, l'impression que tout s'évapore, que tout file.

Je suis tombée sur ses dessins. De Pascal, quand il était petit. Je me suis jetée à l'eau, j'ai voulu les voir, une fois au moins. Pleins de couleurs. Intense émotion. J'aimerais en avoir un. En écho, à lui, à ce qu'il a été. Même si je ne l'ai pas connu.


C'était une chouette soirée, vraiment.
Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 23:32 dans son "Brikabrak".