C'est une belle journée qui s'achève...
[Ne pas se cloître dans la nostalgie de février, les belles journées c'était chaque jour, c'était devenu notre phrase de chaque soir, qui résumait tout, à l'Agrume et moi, on l'chantonnait les yeux pétillants et le sourire euphorique... Arf. Mais bientôt, bientôt je pourrai la revoir. 'me manque tellemnt.]
Oui, vraiment une belle journée.
On était dans notre champ, avec quelques grands arbres sous lesquels s'asseoir lorsque la chaleur devenait désagréable.
Enfin non, le début, c'est autre chose. Ca a commencé l'an passé.
Je raconte, alors.
Il était une fois, une damoizelle qui trouvait triste un anniversaire dans la grisaille de février, alors elle ne fit rien. Pas de fêtes, pas de repas, pas de retrouvailles, pas de gâteaux, rien de toutes ces choses qui égaient si bien le quotidien.
Elle le fit quelques mois plus tard et ce fut très chouette, alors, cette année, j'ai réitérée ces moments d'bonheur.
Ce matin, courir d'un coin à l'autre, à la recherche de panier, nappe, services en plastique, jeu de cartes, tout le reste.
Puis préparer le repas avec ma mutter, toute heureuse de pouvoir préparer quelque chose pour mes amies et leur apporter un peu de plaisir. On radote en coupant nos légumes, on bavarde et rit pour presque rien.
J'aime prendre soin des gens, tâcher de trouver le truc qui leur plaira, avoir de petites attentions pour eux, j'aime le faire.
Mon frère qui passe dans la cuisine, quelques mots échangés, on rit, je m'entends vraiment bien avec lui, de mieux en mieux. Même s'il est silencieux, même s'il pense sans rien dire, même s'il est bien mystérieux et que je le connais pas tant que ça, je l'aime vraiment beaucoup, beaucoup.
Bref, on part, quelques plaintes, pas envie de marcher, pas envie de porter mes paniers, envie de savoir où l'on va, puis ça se dissipe, on marche, on se met à parler et à rire, les septs naines, "heraus", ressortir de vieux souvenirs, marcher, j'aime marcher.
Puis on se trouve un lieu tranquille, on se pose. (Ca me fatigue de tout raconter en détails, bon, en vrac:)
La nappe étendue, mes amies réunies autour de moi, deux n'ont pas pu venir mais bon..., on est bien là, ensemble, réunies, éclats de rire, course dans l'herbe, jeu stupide, pique-nique, cadeaux, chants d'anniversaires immondes, ne cessons pas cette merveilleuse tradition o_O, les cadeaux si géniaux, si... arf, tous cette pointe d'humour que j'adore et en même temps, de vrais beaux cadeaux, sourire, je me sens heureuse, entourée d'elles, les danses ridicules, les rires de camionneurs, les moments de calme, à l'ombre, cette douce tiédeur, une brise si agréable, couchée les unes à côtés des autres, les photos, tant de photos mythiques, si ridicules... C'est tout nous, s'en donner à coeur joie pour avoir le pire possible :) et puis, le soleil, le beau temps, le coin de rêve, les arbres, le paysage, quelques temps morts, vite oubliés, les rires immondes qui résonnent, grimper dans les arbres, se goinffrer de gâteaux au chocolat, se battre pour allumer les bougies à cause de ce foutu vent, le paysan qui fait ces balles de foin tout autour de nous, l'émerveillement ridicule et enfantin lorsque la machine sort un "gros caca", les "un deux trois p'tits poissons rouges" personnalisés, Frankenstein le retour, Jeune & Jolie, pas de moments exceptionnels, mais pleins de beaux moments mis aux côtés les uns des autres. Et puis leurs cadeaux, même si c'est leur présence qui m'importait avant tout, ces cadeaux m'ont vraiment plu. Wouaw :)
Comme elles me connaissent bien, qu'elles sont géniales... Oui, ça 'été une prise de conscience de la chance que j'ai des les avoir. Même si c'est de loin pas parfait, qu'il y a de nombreuses étincelles, tensions, toussa, je me sens bien, avec elles.
Dommage que S. et J. ne soient pas venues. Surtout J. Ca m'a déçue. Elle m'a manquée, mais bon.
Et puis merde, encore plein de travail. Arf :/
