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emberlificoteuse : Ainsi parlait Anne.
ghislaine : Bon débarras!!!! niark niark
Agrume : (je passe par là.)
Anonyme : [Lien] O_o
Mélie : je sais pas si tu passes encore par là, au début j'm'étais dit que je t'enverrais un mail, puis en fait j'ai pas ton adresse, hinhin... donc voilà. ils manquent, tes mots.
17h17 : merci... :) [Lien]
Orage : Juste. La note à côté, là. Bien sûr nous eumes des orages... (tiens.) Elle me trotte encore souvent dans la tête, tu sais.
17h17 : Heu -y'a rien à répondre je pense- :)

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On est parti après la fin...

Ne reste maintenant plus qu'une semaine de presque rien.

Wouaw! J'euphorisais complètement cet après-midi.
Après cette semaine de nuits qui s'écourtent. De cernes qui s'obscurissent toujours. Un peu plus. Après tout ça qui prend forme et la fin qu'on discerne de mieux en mieux. Après les coups de gueule. Après ce jeudi d'horreur. Toute la journée devant l'écran, 34 degrés, irrespirable, insoutenable. Puis, soirée passé en fous rire, en S. qui se met à chanter de l'opéra italien, moi qui me déchaîne, toute crevée que je suis, R. qui me taquine, les gens qui sont là, dernier souffle, dernières retouches. Minuit, m'en vais.

Les pensées qui s'emmêlent, dans mon lit. Ne plus trop savoir où j'en suis. Perdue. Les regards, les sourires, tous ces gens que j'aime. Non. J'n'veux pas les perdre. Alors j'fais comme toujours. Je fais comme si. Ca ne m'atteignait pas. Je rigole, je parle trop fort, je dis des bêtises, je me mure dans les onomatopées, j'dis pas trop "j't'aime", c'est pas d'ma faute, j'ose juste dire "mais quel connard", sourire tout grand, les yeux qui brillent et ils n'ont qu'à comprendre, je parle de travers, c'est comme ça. J'ose pas leur dire. Tout ce qu'ils m'ont apporté. Tout ça. Tout le bonheur. Toute la confiance retrouvée. Toutes les flatteries. Et puis l'air moite. Me retournée dans mon lit. Peur que tout parte en fumée. Marre des vides sur lesquels ma main se referme. Marre du doux que dans les rêves. Marre des aller simple. Eux là pour moi. Et moi qui n'répond que par des sourires tristes. Mais j'attends l'prince charmant, moi.

Puis aujourd'hui, c'état un peu décousu. L'esprit préoccupé par les derniers détails, puis avec M., charmant. Sans cesse sur la même longueur d'onde, les mêmes fous rires, toute la semaine à passer le temps ensemble, à être là pour l'autre, les impros stupides, toute la chanson française qui y passe -à ses risques et péril- lorsqu'on pousse la chansonnette, éclats de rire, éclats tout courts, provocation, moi si susceptible, puis on oublie, un biscuit, un sourire, les parties d'carton dans les corridoirs, les caricatures sur papier, les batailles de colle, d'eau, de règles, de scie, tout, tout tout, un moi en monsieur, puis les "cancans" des autres qu'on envoie valser, on sait bien qu'y'a rien d'tout ça, juste du pareil au même, entre nous.

Voilà. Aujourd'hui donc. Tout vite terminer. Stress, fatigue, nerfs qui supportent mal, mais ça y est, c'est prêt. Présentation tout en réussite, je pense. Satisfaite. Fière. De moi, de mon année. Quand les autres ont vu, ils se sont bien amusés, ils ont ri et puis ils ont dit "Ca c'est tout A.". Ca m'a plu. C'est ce que je voulais. M'amuser une dernière fois et faire quelque chose à mon image. C'était bien. Hystérie. Crier comme une folle dans les couloirs, sauter partout, crier crier crier, euphorie, rester avec M. en classe. Dossier à terminer. Je lui donne un coup d'main, chante des bêtises, l'énerve, il se met à les chanter aussi, on rigole bien, lecture d'un magazine débile, radio, vieilles chansons qu'on accompagne dans la classe déserte, j'hystérise à nouveau, profite des derniers instants dans cette classe si nôtre. Le bordel qui s'amasse partout. Nous en chaque endroit.

On dévale les escaliers en courant, je chante ma chanson moche "Et je vois le soleil briller....", tout est fini, tout est rendu, plus de travail, plus rien, trop d'plaisir, on marche, j'vais chercher le cadeau pour E., j'lui (toujours M. donc) propose une glace. Rien manger à midi, je me commande une grosse coupe délicieuse. Pour la faim. D'année. Pour le soleil. Pour l'bonheur. Pour la vie. Et je suis ridicule. Et merde pour vous.

Puis on s'régale, assis sur la terrasse, on part vers la gare, vieille gare, on s'pose sur 'le truc où personne nous voit et on peut critiquer tout le monde', je lui demande de goûter un de ces petits cigares, on parle de tout de rien, il part prendre son train, j'chope une rose dans une poubelle, je l'empoigne, casse tout, les pétales qui s'envolent sur nos têtes, la tige sans plus de fleur, pseudo-demande en mariage, encore un peu de nous et notre humour déjanté, décalé... Il s'en va. Je rentre légère. Crevée, vidée, mais légère. Etaler sur le canapé. N'plus bouger, tout relâcher. Et sourire.

Puis jolie soirée. Du temps à démarrer, mais chouette soirée. Un peu de merde puis la grand'rue, la petite pizzeria, pas très beau, tout petit, mais les si bonnes effluves et puis ensemble, c'est tout! alors tant pis, m'éclipser, passer chez Babou, petite fête, il va partir d'son appart' en coloc' je passe toute intimidée au milieu des gens, les vois au fond, quelques mots quelques sourires, toute étourdie je suis, je bafouille, déballe tout d'un coup, en vitesse, je souris, j'les vois heureux et ça m'fait plaisir, grave en moi leur 'auberge espagnole' si jolie, repars en courant, pleut à moitié, les retrouve. Fous  rires entrecoupés de bouts de conversations... Charmant. :) Puis après on va au B. se promener partout, pas de place, finalement on s'pose vers l'entrée, quelques chaises, une table on s'commande à boire et s'en suivront maints fous rires débiles et débilités suprêmes. C'est tout nous. C'est bien. Je me sens bien. Pas vraiment du Beau. Mais du plaisir, de la légèreté, du vrai, de l'amusement, de la complicité, des sourires.
Deux s'en vont, discussions qui s'étirent, puis on s'en va. On traverse une rue en fête, les regards trop insistants qui fatiguent, on fait les larves, tout qui s'embrouille dans l'cerveau, on rentre et puis voilà. Chouette soirée.

C'est pas souvent que je raconte tout comme ça. P'têtre car il est tard et que je n'ai pas sommeil. Mes parents loins pour le week-end. Libre.

-Oh, et ce doit être l'anniversaire d'mon début de bloguage, j'avais commencé autour du 20 juin je pense... Huhuh, souvenir souvenir *_*
C'était ailleurs, c'était chouette quand même, c'était autre chose.-

Ecrivaillé par emberlificoteuse, à 02:28 dans son "Brikabrak".